• Sur le vol du retour, puis sur la route dans la voiture du père d'Emilie, personne ne dit mot.

    Nous regrettions toutes les trois de n'avoir pris qu'un jour pour nous rendre à Hokkaido.

    Si seulement nous étions restées un jour de plus, nous aurions au moins pu voir Loulou en chair et en os..

    Alors que la voiture entrait dans Misora même, nous notions toutes en même temps la lune briller de mille feux, et nous sussurions à l'unisson :

    « La lune sourit ce soir ! »

    La « lune souriante » arrive quand la lune à fini son cycle et se dirige à un endroit duquel on dirait qu'elle sourit. Les Lunes Souriantes sont particulières, puisqu'en ces occasions, le Monde des Humains et celui des Sorcières sont liés, et même les humains peuvent franchir les barrières qui les font correspondre un peu partout dans le monde.

     

    Nous nous regardions dans le blanc des yeux.

     

    Il n'y avait pas besoin de mots.

     

    Il fallait que l'on trouve Loulou avant ce journaliste.

     

    Et pour ce faire, nous étions prêtes à redevenir apprenties sorcières.

     

    //

     

    Exceptionnellement, la porte de derrière du Maho-Do ne donnait pas sur un placard à balai, mais sur une longue route qui nous emmenait loin dans le Monde des Sorcières.

    Relisez cette phrase en pensant bien que cela n'arrive que de rares fois dans l'année.

    Une fois là, un étrange sentiment s'empara de nous.

    L'espace ici est irréel. Avec des notes de musiques qui flottent partout autour de nous. Je crois que le mot le plus juste pour décrire tout cela est « Surréaliste ».

    Nous avancions donc dans ce décor surréaliste.

    Fut un temps où nous étions habituées à faire cette route, jusqu'au Palais de la Reine, sur nos balais respectifs. Mais marcher jusque là prendrait bien plus de temps.

     

    Pourtant, nous profitions de ce temps de marche pour parler de tout et de rien, rendant la marche moins longue, et plus intéressante. Au fond, ce n'était pas une perte de temps, du coup.

     

    Trois ans plus tôt, nous avions rejeté la chance qui nous été offerte par la Reine et les membres du Sénacle de devenir de véritables Sorcières, et ce sans la moindre hésitation. Et pourtant, nous retournions là-bas dans le but de redevenir des apprenties, nous devions être prêtes.

    Notre volonté de retrouver Loulou était prépondérante, mais nous ne devions pour autant pas user de nos futurs pouvoirs à tout bout de champ, alors nous décidions d'établir quelques règles entre nous.

     

     

    //

    Nous avions marché au final une bonne heure pour atteindre le Palais, et l'audience qui s'y déroulait avec la Reine.

     

    Maggi Grigri et Lala, qui étaient arrivées avant nous, avaient déjà expliqué en détails notre situation à la Reine et aux membres du Sénacle. donc après un échange de politesses, Camille se présenta à nous sous les ordres de la Reine et nous apporta les consoles magiques.

     

    Mes yeux pétillèrent à la vue de ces bonnes vieilles consoles.

     

    « Oh mon dieu ! Nos consoles magiques ! » s'exclama Emilie.

     

    « Sont-elles à leurs tailles normales ? Elles sont si petites ! » demandai-je.

     

    « Ne vous montrez-pas si grincheuses ! Elles ne sont pas petites, nous avons juste grandi ! » répondit discrètement Sophie.

     

    « Haha, c'est exact »

     

    La Reine se mit à rire et nous pressa.

     

    « Bien, saisissez vos consoles »

     

    « Dites … Il n'y a vraiment aucun problème à ce que l'on redevienne apprenties ? »

     

    « Pour le meilleur et pour le pire, vous, les filles, êtes les sauveuses de ce monde. Alors bien sur qu'il n'y a pas de problème ».

     

    C'était vrai.

    La Reine elle-même avait lourdement salué nos efforts pour sortir la Reine d'Avant de son long sommeil. Ce fut la sorcière qui régna sur le Monde des Sorcières deux règnes auparavant, qui été tombée amoureuse d'un humain qui mourra par la suite. Sortant enfin de son long sommeil après que nous soyons intervenu, la Reine d'Avant leva le sort qui pesait sur les sorcières grenouilles.

     

    « Venez, elles sont à vous » répéta la Reine.

     

    A ce moment Emilie, qui avait écouté la Reine attentivement, releva la tête.

     

    « Majesté, avant de les accepter, pourrions-nous discuter de quelques règles ? »

     

    La Reine aquiesca, et Emilie continua :

     

    « Alors que nous cheminions jusqu'ici, nous avons toutes les trois eu le temps de parler du fait de redevenir apprenties »

     

    Sophie releva la tête à son tour et continua :

     

    « Nous nous sommes décidés d'une règle »

     

    « Une règle ? »

     

    Les Sorcières formant le Sénacle, qui écoutaient patiemment jusqu'à présent, se mirent à bouger et à parler, choquées.

    Nous nous sommes expliquées :

     

    « La magie peut être très utile, n'est-ce pas ? Et nous l'avons souvent utilisées nous-mêmes pour nous simplifier la vie »

     

    La Reine aquiesca en attendant la suite.

     

    « Et pourtant, nous avons toutes rejetés de devenir sorcières » poursuivais-je.

     

    « En fait, nous trouvions ça très égoïste de notre part » ajouta Sophie.

     

    « C'est pourquoi, si nous redevenons apprenties, nous n'userons pas de nos pouvoirs pour notre propre confort » conclut Emilie avec un regard très sérieux et ferme.

     

    La Reine nous sourit, puis reprit aussitôt :

     

    « Je vois. En d'autres termes, vous n'utiliserez vos pouvoirs que pour les autres. C'est cela ? »

     

    « Oui ! »

     

    « Je comprend. Donc si vous utilisez la magie pour vous même... »

     

    « Eh bien changez-nous en grenouilles, ou trouvez autre chose ! » rétorquais-je instantanément.

     

    Alors, Maggi Grigri, qui attendait patiemment son tour pour parler, éleva la voix en notre direction.

     

    « Vous êtes vraiment sûres de vous ? »

     

    Nous nous retournions, et aquiescons.

     

    « Mais Dorémi finira forcément par l'utiliser pour elle, nous le savons ! » glapa Lala.

     

    Gasp !

     

     

    Je tremblais à ce idée même.

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    Je sais que je devais poster ça hier soir. Mais je me suis endormie comme une FAIBLE.

    Jetez-moi des cailloux <3

    En plus au moment de poster, plus moyen de réussir à uploader un simple petit article. Par ce que je suis un peu STUPIDOS les enfants, et que les dieux de l'informatique ne m'ont pas trop gâté à la naissance. 

    Enfin, voici une partie des plus intéressante, ou on touche au coeur même de ce que les fans attendaient depuis des années : Le retour des apprenties. 

    Je vous assure, la partie suivante détonne !

    Je vous aime !

    Ai-Chan


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  • « Les filles, le sortilège des grenouilles sorcières ne peut désormais être lancé que part la Reine d'Avant, alors faisons cela : A la seconde où l'une de vous usera de ses pouvoirs à des fins purement personnelles, vos trois consoles magiques seront détruites. Qu'en pensez-vous ? »

     

    Nous nous regardions, puis acquiescions :

     

    « Ca nous convient ! » déclara t-on à l'unisson.

     

    La Reine acquiesça dans un sourire réservé, et appela Camille (NT : MajoRin dans la version Japonaise). Puis elle marmonna quelque chose en levant la main droite, pile au dessus de nos consoles respectives.

     

    Une seconde plus tard, elles commencèrent à scintiller.

     

    Ce scintillement s'estompa en quelques secondes, et Camille nous apporta les consoles.

     

    « Tenez, prenez les »

     

    Nous acquiescions et les prenions une par une, avec prudence.

     

    « Savez-vous comment les faire fonctionner ? » nous demanda calmement Camille.

     

    « Il suffit d'appuyer sur le gros bouton du milieu, et notre tenue sortira non ? »

     

    « C'est exact. Mais faites attention. Si vous vous contentez d'appuyer sur ce bouton, une tenue d'apprentie d'enfant apparaîtra. Pour y remédier, quand vous pressez ce bouton, il vous faudra imaginer votre tenue apparaissant devant vous, et une tenue, à votre taille cette fois, se présentera à son tour »

     

    Camille expliqua cela pendant de longues minutes, mais j'étais si excitée à l'idée de redevenir une apprentie que j'appuyai immédiatement sur le bouton du milieu.

     

    Un uniforme d'apprentie apparut instantanément, dans une mélodie sifflante.

     

    Super, l'heure de la transformation en apprentie !

     

    Si mes souvenirs sont exactes, on doit avoir enfilé notre tenue avant la fin de la petite musique.

     

    Mais pourtant---,

     

    « Qu-quoi ? Y'a un problème ! Ma tête ne rentre pas ! Les fiiiiilles ! »

     

    Cependant, et je ne saurais dire comment, ma tête fini par entrer, et d'une certaine manière, j'avais réussi ce petit défi.

     

    D'une certaine manière.

     

    « Dorémi pitié, on voit tes dessous ! » cria Sophie.

     

    « He-quoi ? Pourquoi ?! »

     

    En me voyant paniquer de la sorte, Emilie remonta ses lunettes et m'expliqua :

     

    « Dorémi, tu n'écoutes vraiment rien de ce qui peut sortir de la bouche des autres, par moments !

    Camille nous a bien précisé d'imaginer que notre tenue se tient devant nous en appuyant ce bouton ».

     

    « Ah ! C'est pour ça que .. ah .. ahahah ! »

     

    « Vraiment les filles, vous n'en loupez pas une ! »

     

    Probablement énervée de me voir me vautrer encore, Maggi Grigri se tapa la main sur le visage.

     

    L'uniforme d'enfant que j'avais enfilé -presque entièrement- avait disparu pour retourner dans sa console.

     

    « Ah génial, je vais pouvoir essayer moi aussi maintenant ! »

     

    Sophie ferma brièvement les yeux, imaginant sa tenue se tenant devant elle.

     

    « C'est parti ! »

     

    Et elle pressa le bouton.

     

    Une tenue bleue et super mignonne apparut illico, et Sophie parvint à se changer dans les temps, comme avant, en terminant par le chapeau.

     

    « Pirouli- Piroula- Et voilà ! » entonna t-elle, joyeuse et fière, en prenant la pose.

     

    « Waouh, tu te souviens de cette phrase ? Ca me fait drôle .. A mon tour maintenant »

     

    Alors Emilie, en imitant Sophie, ferma les yeux et pressa ce gros bouton rose.

     

    Une petite tenue orange sympa apparut, et elle se changea rapidement. Peut être même plus rapidement que Sophie !

     

    « Pirouli- Piroula- Et voilà ! » pépia t-elle en prenant la pose.

     

    « Uwaaaah ! C'est adorable ! A moi maintenant, et pour de bon cette fois-ci ! »

     

    Cette fois, je pris bien garde d'imaginer ma tenue devant moi avant d'appuyer sur ce bouton.

     

    Soudain, un uniforme rose, comme je l'avais imaginé, se trouvait devant mes yeux ébahis.

     

    La taille était parfaite cette fois.

     

    Comme mes deux amies, je me suis changée rapidement.

     

    « Pirouli- Piroula- Et voilà ! » criais-je avec bonheur.

     

    M'étant transformé -enfin- à mon tour, je pris la pose, avec Emilie et Sophie à mes côtés.

     

    « Les apprenties sorcières, version 16 ans ! » avons-nous hurlé.

     

    Chapitre 3 partie 4

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    Han, mais vous avez juste pas idée à quel point je galère comme une PAUVRESSE à chaque fois pour publier la traduction.

    Bref.

    Cette partie est non seulement intéressante,  mais c'est surtout une sorte de partie charnière entre le début de l'histoire et le début de l'apprentissage des filles. La partie suivante promet de déchirer sa mère ! 

    J'espère vivement que ça vous plaira ! 

    A bientôt

    Aicko-Chan


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  • « Bon maintenant, et si on s'occupait des baguettes ? » déclarais-je

     

    « Ouii » s'exclamèrent les filles à l'unisson

     

    « C'est toujours « DO-MI-SOL-DO, non ? »

     

    « C'est ça » déclara Camille

     

    « C'est parti ! »

     

    Nous pressions toutes en même temps les boutons « Do » « Mi » « Sol et « Do » de nos consoles, qui se trouvaient maintenant sur notre poitrine.

     

    Nos Cristaux respectifs sortirent de nos consoles.

     

    « Mais, c'est un Cristal ? Moi qui étais certaine de tomber nez à nez avec un Tricordéon ! »

     

    Sophie était en droit d'être choquée.

     

    Il y a sept ans de cela, quand nous sommes devenues apprenties, les Bâtons qui étaient sortis de nos consoles étaient le Cracordéon pour moi, le Bicordéon pour Emilie, et le Tricordéon pour Sophie.

     

    Oh, c'est vrai.

    C'est nouveau pour vous tout ça.

     

    Ce que l'on appelle les Bâtons, ou les Baguettes, ce sont des sortes d'outils que l'on utilise pour extérioriser nos pouvoirs. Une sorte d'instrument de musique. Mais nous ne pouvions nous servir de nos Baguettes qu'à condition d'y avoir inséré des Boules Magiques.

     

    Seulement par la suite, nos Cristaux étaient créées pour chaque apprentie ayant atteint l'examen de niveau 9 (NT : The 6th Level dans la version orginale. Me demandaient pas pourquoi) à partir de nos Baguettes et d'un instrument que nous chérissions. J'avais choisi mon petit piano, Emilie son tout premier violon, et Sophie un harmonica que ses parents lui avaient offert étant enfant.

     

    Nous voyant toutes choquées devant ces Cristaux, Camille nous expliqua :

     

    « Après que la Reine ait eu vent de votre histoire par Maggi Grigri, elle prit la décision de vous remettre vos Boules de Cristal, qui seront plus pratiques et qui ont de plus puissants pouvoirs »

     

    « J'ai utilisé ma magie pour ramener à la Reine vos fameux instruments, utilisés il y a des années pour former vos Boules Magiques »

     

    « La Reine a opéré la fusion il y a peu »

     

    Nous étions touchées en plein cœur par la bonté de sa Majesté.

     

    « Nous vous remercions pour tout ! » exprimait-on en cœur, avec un geste de la main.

     

    Puis nous quittions le Palais, sur nos balais, et la Reine, toujours en grande réflexion.

     

    //

     

    Le jour suivant, qui tombait un dimanche, nous quittions la boutique avec l'accord exceptionnel de Maggi Grigri, et nous envolions vers Wakkanai, à Hokkaido, sur nos balais.

     

    Il pleuvait à grosses gouttes au dessus des régions de Kanto et Tohoku, et ce fut difficile de maintenir le cape sans voir plus loin que le bout de notre balais. Pourtant une fois passé cette zone, les sombres nuages s'écartèrent et un beau ciel bleu apparut.

     

    Chapitre 3 partie 5

    « Yiiiii-haaaaaaaaaaaaa »

     

    « Les balais resteront toujours plus efficaces que le bus ! »

     

    Transcendant les nuages, comme nous l'aurions fait sur terre avec nos vélos, Sophie et moi nous amusions à nous dépasser l'une l'autre pour voir qui avait gardé les meilleures aptitudes. Emilie nous suivait non sans peine, riant à nos bêtises et chevauchant son balais de travers, comme elle le faisait étant enfant.

     

    « Ca fait tellement de bien ! » hurla Emilie avec un énorme sourire

     

    Nous nous amusions tellement. Etre une apprentie, croyez-moi sur parole, il n'y a rien de meilleur !

     

    //

     

    Nous avions quittés Misora vers 5 heures du matin, et nous arrivions aux abords de Wakkanai, l'une des zones les plus au nord du Japon, vers 11 heures.

     

    Ne connaissant pas vraiment la région, nous avions vérifié plus de fois que nécessaire que personne ne nous voyait, pour nous poser sur le haut d'un building immense, juste en face de la gare.

     

    « Comment devrions nous procéder pour retrouver Loulou ? » demanda Emilie

     

    « Nous aurons besoin du Cercle Magique ! » fis-je remarquer.

     

    « Nous en avons déjà fait des dizaines, on va y arriver ! » s'exclama Sophie.

     

    « Ok les filles, c'est parti ! »

     

    Nous nous sommes rapidement positionnées pour former un triangle, comme dans le temps. Puis nous avons procédé de même :

    DO-MI-SOL-DO.

    Et nos consoles respectives apparurent dans un éclat.

     

    « Ca fait tellement longtemps ! Je me sens toute excitée ! ». Sophie et Emilie rièrent de bon cœur, puis se concentrèrent.

     

    « On sait toutes les trois et depuis des années que le Cercle Magique ne fonctionnera pas si nos trois cœurs ne sont pas reliés, et si nous ne sommes pas totalement concentrées. Alors Dorémi, ne t'avise même pas de penser aux steaks ! » plaisanta Sophie.

     

    « Pou-pourquoi penserais-je à cela ? »

     

    J'aimais peut être les steaks, mais j'étais redevenue une apprentie et étais venue à Wakkanai dans le seul but d'aider Loulou. C'était clairement ma priorité numéro une.

     

    « Gnagna. Bon, on peut peut être commencer maintenant ? »

     

    Emilie acquiesça vigoureusement, et nous nous décidions à commencer enfin.

     

    « Pirikala Paporina Pekélatou Pépélato ! »

     

    Une jolie mélodie de piano provint de ma console à la fin de mon intervention.

     

    Ensuite, Emilie se prépara et intervint à son tour :

     

    « Pilipili Poupaloura Poupalou ! »

     

    Une mélodie jouée par un violon se fit entendre.

     

    Puis vint le tour de Sophie juste après, qui s'élança :

     

    « Pamécilac Larilori Palou ! »

     

    La petite mélodie sifflante d'un harmonica parvint à nos oreilles.

     

    « Cercle Magique ! »

     

    Nous nous concentrions comme une seule personne. Nos cœurs étaient parfaitement connectés, alors qu'une lumière blanche jaillit dans le ciel, et que le sol sous nos pieds se fit rose soudainement.

     

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    Aujourd'hui, j'ai juste mis 25 MINUTES pour trouver comment publier cette partie. 

    On n'arrête pas le progrès.

    Je crois que cette partie est un peu plus longue que la précédente. En tout cas, ça m'a beaucoup plu de la traduire. 

    Rendez-vous d'ici peu, et merci encore à tous <3

    Aicko-Chan

     

    P.S: Le compte Twitter du blog est ouvert, ainsi que ma page Tumblr personnelle, qui n'attend que vous.

     

    P.P.S: Il doit y avoir un max de fautes, mais pitié, m'en voulez pas, je suis malade A CREVER.


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  • L’instant d’après, les cercles de lumière se rencontrèrent et formèrent un petit téléphone, qui se mit soudainement à tournoyer.

     

    Instinctivement, nous étions toutes les trois prêtent à poser notre question sans la moindre hésitation, même après si longtemps.

     

    « Aide-nous à retrouver Loulou ! »

     

    En guise de réponse, le téléphone disparut, et la lumière forma un rideau blanc éblouissant.

    Puis quelque chose tomba du ciel.

     

    « Hein ? »

     

    Accompagné d’un petit bruit, un tout petit pinceau se posa sur le sol, pile entre nous trois.

     

    « P-Pourquoi un pinceau ? », demanda Sophie en le prenant, tout en hochant la tête.

     

    « Peut-être que ça fait trop longtemps que nous n’avons pas utilisé le Cercle Magique, donc nous avons obtenu quelque chose qui n'a rien à voir… » Ai-je proposé.

     

     

    « Je ne crois pas que ce soit ça. Vous vous souvenez de notre premier Cercle Magique ? » demanda Emilie, qui remontait ses lunettes, qui lui était tombée sur le bout du nez.

     

    « C'était quand déjà ? »

     

    J'étais incapable de m'en souvenir.

     

    « Quand Dodo s'était enfui » répondit Sophie, qui avait l'air de très bien s'en souvenir.

     

    « Ah, oui .. »

     

    Ma fée Dodo et moi nous étions disputées pour des broutilles, et elle avait fugué. On a alors utilisé le Cercle Magique pour la première fois dans l’espoir de la retrouver.

     

    « Oui oui, je me souviens. À cette époque aussi, nous avions reçu un objet sans rapport avec Dodo (NW : une patate cuite :3), et nous avions du l’échanger contre une tripoté de différents objets avant d’être enfin guidées vers Dodo, qui été de retour dans ma chambre. »

     

    « C’est exactement ça !», répondit Sophie en me faisant un clin d’œil.

     

    « Donc je suppose que ça signifie que si l’on se balade avec ce pinceau minuscule, nous pourrons peut-être retrouver Loulou ! »

     

    Je saisis fermement le pinceau et le pointai vers du ciel.

     

    //

    Dès lors, nous entamions notre marche au hasard, dans les rues de Wakkanai, tenant le pinceau à bout de bras, de façon à ce qu'il soit le plus visible possible. Malgré tout, aucun des passants ne nous procura de réponses. Parmi eux, il y avait ceux qui ne nous voyaient pas, et ceux qui prétendaient ne pas nous voir.

     

    On ne peut rien y faire. Un groupe de trois étudiantes habillées en tenues d’apprenties sorcières bien tape-à-l’œil, faisant des signes avec un pinceau…

     

    « Aaaaaaaaah! » m'écriais-je soudainement.

     

    « Qu-qu'est ce qui ne va pas, Dorémi ? »

     

    « Tu as flairé Loulou ? » s'étonna Sophie.

     

    « Non ! Je pensais qu'on était encore vêtues de nos tenues d'apprenties. Est-ce que ça ne nous donne pas un côté étrange ? »

     

    « Tu as raison ! » s'écriairent Sophie et Emilie, en constatant la même chose que moi, tout en hochant la tête.

     

    On était comme des sortes de cosplayers-étudiantes-sorcières.

     

    Et nous n'étions même pas à Akihabara.

     

    Nous nous sommes sur le champ précipitées dans une petite ruelle sombre, où nous revenions à notre forme initiale après avoir appuyé sur le bouton central de nos consoles respectives.

     

    Et nous continuions notre route vers le port.

     

    Quand soudain...

     

    « Jeunes filles, pourrais-je vous emprunter ce pinceau ? »

     

    L'énonciateur de cette demande tant attendue était un homme apparemment âgé de trente-cinq ans, tenant un sac de course à bout de bras.

     

    « Cela fait maintenant un moment que je ressens une puissante envie d'éternuer, mais je n'y arrive pas. C'est très désagréable comme sensation ! »

     

    « Oh ne m'en parlez pas, je connais ce sentiment ! » déclara Emilie, qui passa aussitôt le pinceau qu'elle m'avait dérobé des mains à cet homme.

     

    Il inséra un bout du pinceau dans son nez et le fit tourner. (NT : Ne faites jamais ça, c'est dégueulasse. Les japonais sont affreusement dégueu).

     

    « A...A....ATCHOOOUM ! »

     

    J'étais certaine que seuls les personnes de la génération de papa éternuaient de cette façon.

     

    Dans ma tête, son âge hypothétique passa de trente-cinq à quarante-cinq ans.

     

    « Ah, quel soulagement ! » déclara l'homme -de quarante-cinq ans- tout en piochant d'une main dans son sac rempli de courses quelques chocolats.

     

    « Merci mesdemoiselles ! Je vous en prie, acceptez ceci en guise de remerciement ! »

     

    L'homme offrit les chocolats à Sophie et tourna les talons, après avoir rendu le pinceau (NT : pleins de morve) à Emilie.

     

    « Bon eh bien, il semblerait que l'on soit redevenues des troqueuses ! » souffla Sophie.

     

    « Mais qu'allons nous bien pouvoir faire de ces chocolats ? Je me pose la question.. » dit Emilie, exténuée, mais tenant fermement les chocolats, et continuant à avancer.

     

    « Mais Emilie, notre objectif est de mettre la main sur Loulou, n'est-ce pas ? »

     

    Sophie me sourit, et nous repartions, emboîtant le pas à Emilie.

     

    Peut de temps après cela, notre attention se porta sur deux femmes, une qui paraissait avoir trente-huit ans (NT : ça c'est de la précision),et l'autre soixante-dix, qui se disputaient bruyamment devant le quai du ferry.

     

    C'était typiquement le genre de querelle fille-belle-mère.

     

    Le bon sens me dicta de ne pas chercher à m'en mêler. (NT : dans la version américaine : « We should let sleeping dogs lie ». Cette expression est couramment utilisée dans les pays anglophones pour désigner une situation relou dont personne ne veut vraiment parler).

     

    Nous prétendions donc ne pas les entendre, ni les voir, alors que nous passions près d'elles.

     

    « Si je te dis qu'il ne supporte pas la gelée de haricot ! » (NT : comme on le comprend)

     

    « Tu mens ! Il m'a assuré qu'il adorait ça ! »

     

    « Mais tu ne te rends donc pas compte qu'il a dit ça uniquement pour te faire plaisir ? Ce qu'il aime vraiment, c'est le chocolat, et toi, tu t'obstines à lui acheter de la gelée ! »

     

    La raison de cette dispute semblait être la gelée de haricot que la fille avait acheter pour son beau-père en souvenir.

     

    Emilie sortit immédiatement les barres de chocolat et les offrit à ces femmes.

     

    « Mesdames, acceptez-ceci s'il vous plaît » offrit-elle

     

    « Oh, vraiment ? » demanda la vieille belle-mère tandis qu'elle acceptait les chocolats.

     

    « Attendez, je ne peux pas vous laissez partir comme ça. Prenez donc ceci »

     

    En disant cela, elle prit des mains le bocal de gelée que la femme tenait fermement , et nous le tendit.

     

    « Bien Michiko, rentrons à la maison »

     

    « Oh, c'est d'accord ! »

     

    Michiko se confondit en excuse, nous salua, et se précipita pour rejoindre sa belle-mère.

     

    Les regardant s'éloigner, Sophie nous sourit en disant :

     

    « C'est génial ! Tout cela est l'oeuvre du Cercle Magique n'est-ce pas ? »

     

    « Exact ! Dis Emilie, personne ne saura que nous avons de la gelée si nous la gardons dans ce petit sac ! Ouvrons le et portons le nous-mêmes ! »

     

    Faisant écho à ma remarque, Emilie sourit en acquiesçant de la tête, et sorti le bocal de son sac.

     

     

    Bocal qui avait laissé place à un petit gâteau aux châtaignes.

     

     

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    SA MÈRE QUE J'AI TARDE A POSTER CETTE PARTIE

    Je suis désolée, bien sûr, mais comprenez que j'ai eu des tooonnes de trucs à faire, qui seront, comme d'hab', le centre de mon prochain article :D

    J'ai pleeeins de machins à annoncer, mais je vous laisse d'abord savourer ce passage, que je n'ai d'ailleurs pas traduit seule !

    Un immense MERCI à Waprix7 qui s'est proposé (VOLONTAIRMENT, sans que j'ai eu à le menacer, si si) de m'aider à traduire la suite. 

    Pour vous y retrouver, "NT" signifie "Note de la Traductrice" et "NW" "Note de Warpix" !

    A bientôt ! 

    Aicko-Chan


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  •  

    Je cru voir une sorte d’ombre nous dépasser, et l’instant d’après, le bocal de gelée avait disparu des mains d’Emilie.

     

    « Hein ? AAaah ! »

     

    En regardant l’ombre fuyante, nous avons reconnu un Shiba (TN : C’est une espèce de chien japonais trop mignon avec la queue enroulée.) tenant fermement dans sa bouche le bocal, courant avec sa laisse qui trainait sur le sol.

     

    Juste au moment où nous allions le pourchasser,  une voix résonna derrière nous.

     

    « Chako, Attends ! »

     

    En nous retournant, nous vîmes un vieil homme d’à peu près 85 ans, titubant vers nous.

     

    « D-désolé, jeunes filles, attrapez Chako pour moi ! »

     

    « Pas besoin de le répéter ! » Dit Sophie, alors qu’elle se mit à courir après le Chiba nommé Chako.

     

    Emilie et moi suivirent immédiatement.

     

     

     

    Ce Chako était un chien malin. A chaque fois qu’on était sur le point de l’attraper, il traversait un passage piéton juste avant que le feu passe au rouge, et passait exprès dans les avenues bondées.

     

    Sophie, qui courait en tête, lui criait dessus avec énervement dans son dialecte d’Osaka, mais Chako continuait de s’échapper, comme s’il se moquait d’elle. Finalement, il courut dans un grand parc et disparu.

     

    « Quelle plaie ! La prochaine fois que je vois cet idiot de chien, je l’attrape à coup sûr, lui enfonce mon bras dans sa bouche et lui déchausse ses dents ! » (NT : Elle est devenue violente, Sophie…Je vous déconseille d’essayer de faire ça…)

     

    Je te comprends, Sophie, mais une jeune fille de 16 ans ne devrait pas dire des choses pareilles.

     

    Juste au moment où j’allais répliquer,

     

    « Hein ?! » s’exclama Emilie, qui reprenait sa respiration derrière moi.

     

    « Qu’est-ce qu’il y a ? »

     

    « C-c-c’est… ! » Emilie montra quelque chose du doigt, l’air choquée.

     

    Sophie et moi nous retournâmes vers la direction indiquée, et vîmes une très jolie fille d’environ 16 ans poussant une chaise roulante tout en marchant vers nous.

     

    Dans la chaise roulante se trouvait une femme d’environ quarante…Non, ce n’est pas le moment !

     

    C’était la mère de Loulou, sans aucun doute.

     

    A côté, Chako était en train de manger la gelée au haricot.

     

    Le cercle magique avait marché.

     

    « Loulouuuuu !» nous criâmes en courant vers elle.

    Chapitre 3 partie 7

      

    « Ah, vous êtes… ! » dit la maman de Loulou, les yeux écarquillés.

     

     Loulou sembla surprise aussi, mais un sourire taquin apparut sur ses lèvres, et elle dit d’une voix enjouée :

     

    « Héhé, vous m’avez trouvée ! »

     

    Je n’avais pas vu Loulou depuis un an, et l’espiègle et mignonne enfant star s’était changée en magnifique jeune femme. Il était difficile de croire que nous avions le même âge.

     

    « Loulou…Tu es devenue très jolie », murmura Sophie qui ne l’avait pas vu depuis encore plus longtemps que moi, tout en la regardant avec respect.

     

    Cependant, ce n’était pas ce qui importait pour moi.

     

    « Pourquoi tu ne nous as pas contactées ?! Tu n’es pas venue à la réunion, et tu as changé de numéro » dis-je, tout en l’enlaçant.

     

    « Je suis vraiment désolée. Tellement de choses se sont produites» dit Loulou en jetant un coup d’œil à sa maman. Chako, qui avait fini la gelée de haricot, s’approcha de nous.

     

    Sophie attrapa immédiatement sa laisse et tira dessus.

     

    « Qu’est-ce que c’est que ce chien ? » demanda Loulou

     

    « Son propriétaire le poursuivait avec nous jusqu’au parc, mais maintenant… » Dit Emilie tout en regardant aux alentours.

     

    « Je m’occuperai du chien. Vous devez avoir plein de choses à vous dire, les filles. Pourquoi ne pas aller discuter sur un banc ? » Dit la mère de Loulou gentiment.

     

    « Merci, maman. Allons-y tout le monde »

     

    « OK ! »

     

    Nous saluèrent la mère de Loulou, et nous dirigeâmes vers un banc.

     

    Après avoir passé la laisse à la mère de Loulou, Sophie courut nous rejoindre.

     

    Une fois assises sur le banc, Loulou se posta soudainement devant nous, et dit tout en se courbant :

     

    « Doremi, Emilie, Sophie, je suis désolée de ne pas vous avoir contactées »

     

    « Après t’avoir vu, on n’est plus en colère »

     

    « Merci » dit Loulou en souriant, avant de continuer : « quand même, c’est incroyable que vous ayez réussit à me trouver ici. »

     

     « Eh bien, en fait… »

     

    Ensemble, nous sortîmes de nos poches nos consoles d’apprenties et lui montrâmes. 

     

    « Aah ! Ce ne serait pas des consoles magiques ?  Ne me dites pas que vous êtes toutes les trois des apprenties sorc- »

     

    Loulou allait dire « sorcières », mais couvrit brusquement sa bouche de ses mains.

     

    « C’est bon. Même si notre vraie forme est connue, le sortilège des grenouilles ne fonctionne plus » la rassura Emilie avec un sourire.

     

    Après ça, nous commençâmes à raconter à Loulou nos aventures afin de redevenir apprenties sorcières.

     

    « Tout ça pour moi… »

     

    Des larmes noyèrent les yeux de Loulou, et elle nous remercia à nouveau.

     

    « Plus important, pourquoi ta mère est-elle en chaise roulante ? » demanda Emilie, changeant de sujet.

     

    « Maman s’est surmenée et a fait un AVC léger » (NT : AVC= accident vasculaire-cérébral, durant lequel le cerveau est privé de sang pendant quelques minutes provoquant des séquelles dans la plupart des cas)  

    Loulou nous raconta ensuite tout ce qui s’était passé dans sa vie depuis l’école primaire.

     

    Loulou travaillait pour une compagnie appelée Ruka Entertainment, qui appartenait à la grande rivale de Maggie Grigri, Malicia (Majoruka) , mais après que Malicia soit retournée dans le monde des sorcières, la mère de Loulou n’avait pas le choix et devait monter sa propre compagnie, prenant le poste de PDG.

     

    Cependant, elle s’était surmenée en faisant la promotion de Loulou, et avait fait un AVC à la fin de l’année dernière.

     

    C’était dur, mais c’était juste un AVC léger, elle n’a pas perdu la parole, et était actuellement en rééducation afin de réapprendre à marcher.

     

    « Elle a maintenant récupéré assez pour marcher avec un bâton. Aujourd’hui, je voulais aller au parc, et elle a décidé de venir en chaise roulante. »

     

    Tout en disant cela, Loulou sourit.

     

    « Ça a dû être dur » dit Sophie

     

    « Je savais que tu dirais ça. Cependant, je suis comme toi, Sophie, et je n’aime pas que les gens aient pitié de moi. »

     

    « C’est pourquoi tu ne nous l’a pas dit, et ne nous as pas donné ton nouveau numéro de portable ? » Demanda Emilie.

     

    « Pas seulement. Les médias n’ont pas arrêté de me pourchasser, et si j’avais donné mon numéro sans réfléchir, cela aurait créé des problèmes à tout le monde… »

     

    Evidemment, Loulou était tellement plus mature que nous.

     

    « C’est ce magazine pour femme irresponsable qui écrit de fausses choses, n’est-ce pas ? » Demanda Sophie.

     

    « Ah ? Vous les avez croisés aussi ? »

     

    « Ouais »

     

    « On voulait te protéger de ces gens, c’est pourquoi nous sommes redevenues apprenties sorcières »

     

    L’explication d’Emilie amena de nouvelles larmes dans les yeux de Loulou.

     

    « Je suis désolée de causer autant de problèmes… » S’excusa-t-elle, butant sur ses mots.

     

    « Qu’est-ce que tu racontes ! On ferait n’importe quoi pour Loulou, peu importe si ça fini mal ! » Dis-je

     

     « C’est vrai. Après tout, nous sommes meilleures amies » continua Sophie.

     

    « Meilleures amies…cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu ces mots. Ça sonne merveilleusement bien. »

     

    Dit Loulou, tout en appréciant la légère brise qui avait commencé à souffler.

     

    « Peu importe où et quand, nous serons toujours meilleures amies »

     

    Loulou ferma les yeux et acquiesça à mes mots.

     

    « Donc, Loulou, que vas-tu faire maintenant ? »

     

    « Jusqu’à ce que maman puisse marcher toute seule, je prévois de rester ici pour prendre soin d’elle »

     

    « Et le lycée ? »

     

    « Je vais au lycée ici, et je vis chez mon oncle »

     

    L’oncle de Loulou était un membre de la famille de son père, et Loulou et sa mère vivaient avec eux.

     

    « Et ton boulot de star ? » demandais-je.

     

    « Je ne sais pas encore. Je me demandais si je ne pouvais pas tout simplement mettre de côté tout ça et vivre comme une fille normale »  Dit-elle, en détournant les yeux.

     

    « Ce n’est pas possible ! Tu es si talentueuse ! » Protestais-je.

     

    « Doremi a raison » dit Emilie.

     

    « Je suis d’accord » ajouta Sophie.

     

     Relevant la tête, Loulou rigola.

     

    « Merci. Cependant, j’aime la vie ici. Beaucoup ne me connaissent pas, je n’ai donc pas à me déguiser… »

     

    Loulou marquait un point.

     

    Nous réalisâmes aussi que ce n’était qu’une question de temps avant que ce journaliste insistant la trouve, alors nous restâmes silencieuses.

     

    « Ne vous inquiétez pas pour moi. Je vais vous laisser mon adresse mail et mon numéro de portable. »

     

    Rapidement, nous échangeâmes nos numéros et nos adresses via le Bluetooth de nos téléphones.

     

    Refermant son téléphone, Loulou dit :

     

    « Je veux réfléchir d’avantage à mon propre avenir. Si je me sens perdue, je contacterai tout le monde pour qu’on puisse en discuter. »

     

    « Bien sûr ! Au fait, est-ce que tu veux redevenir apprentie sorcière toi aussi ? »

     

    En guise de réponse à mon invitation, Loulou dit, décidée :

     

    « Je m’en passerai »

     

    « C’est bon. Tu n’as aucune raison de vouloir utiliser la magie »

     

    « En plus, c’est interdit d’utiliser la magie pour guérir les maladies »

     

    Alors que Loulou acquiesçait, je suggérai :

     

    « Oh ! Je viens de me souvenir d’un truc. Ma famille va rendre visite à mon grand-père à Hida, pendant le festival de cette année. (NT : Doremi parle d’un festival bouddhiste japonais, le O-Bon ou Bon. Durant cette fête religieuse devenue familiale, les gens retournent dans leurs villes natales s’occuper des tombes de leurs ancêtres. On pourrait comparer ça à notre fête de la Toussaint. ) Est-ce que vous voulez venir aussi ? »

     

    « Ah ! C’est l’endroit qu’on a visité ensemble en CM2 ?! »

     

    « Je veux venir ! »

     

    « Moi aussi ! »

     

    « Papa va  prendre un congé pour le festival, alors je pourrais peut-être lui demander de s’occuper de maman afin que je puisse y aller. »

     

    « Vous êtes toutes les bienvenues ! Youpi ! »

     

    Nous tenions les mains des unes et des autres et riions bruyamment tout en sautant partout, comme on le faisait à l’école primaire.

     

    FIN DU CHAPITRE 3

       

    HeyHeyHey! Ici Bobosse! Eh ouaip, les gars, je remplace Aicko-chan pour qu'elle puisse souffler un peu!

    Alors cette fin de chapitre? Si vous voyez des incohérences ou s'il y a quelque chose d'incompréhensible, n'hésitez pas à le signaler bruyamment!

    A bientôt, bande du gus!

    N'oubliez pas de commenter!

    Chapitre 3 partie 7

    (Ceci est un Shiba! La race du chien voleur de bocal!)

    Au fait, je sais qu'on a pas mal de visiteurs hors du système Eklablog, donc qui ne peuvent s'abonner au blog et qui viennent uniquement pour la traduction. Du coup, si vous voulez être prévenu à chaque publication de la traduction, j'ai créé une rubrique: >>"pour avoir des news"<<

    (et sachez que vous pouvez commenter sans être inscrit sur eklablog ;p)

     


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