• « Comment s'est passé la réunion de la classe 1, Dorémi ? »

     L'après réunion pour les classes 1 et 2 se déroulait au karaoké et Sophie m’interrogea alors que nous étions en train de rentrer dans la plus grande des salles du karaoké.

     « Tout s'est bien passé. Répondis-je vaguement.

    -Qu'est-ce que tu racontes Dorémi ?! Nous nous sommes tous amusés à reparler ce qu'il s'est passé à notre cérémonie de remise des diplômes ! » Clara (vo : Shimakura Kaori-chan), qui était en train de photographier tout le monde, se joint à la conversation tout en remettant en place ses lunettes.

     « Tu parles de quand Dorémi s'est enfermée dans le MAHO-do? » les lunettes d'Émilie brillèrent alors qu'elle rejoignait la conversation.

    « Ça a été tout feu tout flamme! Je n'oublierais jamais cette cérémonie des diplômes! » ajouta Sophie.

     [note traduction/interprétation: Clara, Émilie, Sophie et Dorémi font allusion à leur cérémonie de remise des diplômes de l'école primaire. Dans le dernier épisode de la saison 4, Dorémi refuse de grandir et de quitter ses amis, et s'enferme dans le magasin de magie. Mais toute l'école vient la chercher, en lui disant que personne ne veut avoir son diplôme sans elle et qu'ils l'aiment tous !]

     « Inutile de remettre ça sur le tapis, Clara, tout le monde s'est moqué de moi pour ça... »

     C'est vrai que lors de la seconde moitié de la réunion de la classe 1, tout le monde était ravi de parler de la remise des diplômes, mais c'était vraiment embarrassant pour moi.

     A cet instant, j’entendis mademoiselle Kiki et mademoiselle Koko, qui avait été le professeur de la classe 2, commencer à chanter. Mademoiselle Koko, qui s'était mariée un an plus tôt que Mademoiselle Kiki, était en congé maternité. Elle avait apporté son bébé aujourd'hui. Toutes deux chantaient joyeusement "La Fiancée de Samba" en duo. Mlle Koko avait dû au début forcer Mlle kiki à chanter, mais elle s'était peu à peu prise au jeu, et maintenant toutes les deux dansaient tout en chantant et étaient couvertes d'applaudissements. Ça tourna au one-man show avec Mlle Koko après ça, mais elle dû renoncer au micro à cause de son bébé qui commençait à pleurer. Finalement, tout le monde a chanté les uns après les autres.

    Pendant ce temps, le trio S.O.S. Sam (vo: Sagawa Yuuji) Oscar (vo: Oota Yutaka) Sébastien (vo : Sato Jun) et le Toyoken combo Stanislas (vo: Sugiyama Tyokazu) et Benjamin (vo: Ogura Kenji) s'étaient lancé dans un concours de blagues pourries, et tout le monde était vraiment pris dans les festivités. Émilie, Sophie et moi avions été entraînées dans des conversations de filles dans un coin de la pièce. Sophie est celle qui a allumé la mèche.

     « Dorémi, les choses se sont passées comment avec François, récemment ? »

     J'ai hésité à répondre pendant un moment, mais je savais que Sophie me le redemanderai, j'ai donc ouvert lentement ma bouche et ai dit : « Absolument rien à rapporter. Rien de nouveau depuis que tout ça s'est passé...

    -Je vois... Mais pourquoi tu ne lui as pas donné ta lettre d'amour après tout ce temps ?

    -Ça doit être ma faute... dit Émilie en s'excusant.

    -Ce n'est pas ta faute, Émilie ! » Déniais-je immédiatement.

     Pour donner plus de détails, l'automne de notre seconde année de collège commençait, je me plaignais qu’Émilie et Frédérique (vo: Yada Masari) s'entendent si bien ensemble.

     « Quelle chance... Pourquoi ne puis-je pas avoir un bon petit ami ? C’est parce-que j’ai aucune féminité ?

    -Ce n'est pas vrai. N'y a-t-il pas un garçon qui voit clairement tes bons côtés et t'aime pour ça, Dorémi ?

    -Tu rigoles !!! Qui est-ce ?! Dis-le moi, dis-le moi !!

    -Tu ne sais vraiment pas ?

    -Pas du tout.

    -Vraiment, tu es trop bête... ».

     Émilie, un peu excédée, me parla de notre dernière année, quand je m'étais enfermée dans le magasin de magie.

     « Dorémi, rappelle-toi quand tout le monde essayait de te persuader de sortir du MAHO-do, François a aussi donné le meilleur de lui-même pour te faire sortir...

    -Je crois qu'il avait dit... Quelque chose à propos de combien tout le monde dans la classe m'aimait ? C'est ça ?

    -Avant qu'il ne dise ça. Au début il avait dit "je" mais il était trop embarrassé, il a donc changé et a dit "tout le monde ici t'aime''.

    -D-donc alors... François m'aime... Moi ?

    -Oui, depuis longtemps. Tout le monde dans notre classe le savait.

    -Vraiment... ? Maintenant que j'y pense, il y a des moments où François essayait d'attirer mon attention... N'est-ce pas ?

    -Comme pendant le voyage scolaire ? demanda Émilie, sans perdre un instant.

    -O-ouais... Sur la colline qui allait au temple de Kiyomizu, quand j'ai glissé sur une peau de banane que François avait jetée sur le chemin.

    -Il y avait une légende comme quoi si on tombait sur cette colline, on mourrait trois ans plus tard, pas vrai?

    -Ouais... J'avais peur, et je suis sûre que François a fait exprès de tomber, lui aussi.

    -C'était pour te remonter le moral quand tu étais effrayée.

    -Je vois... En parlant de ça, quand je discutais avec Mlle Kiki parce que j'étais déprimée à cause de ma maladresse, François me suivait discrètement, alors que nous étions dans différents groupes...

    -Et quand nous étions au camping tous ensembles, François t'a porté sur son dos quand tu t'étais tordu la cheville non ?

    -Ouais, il l'a fait... Je vois, donc François m'aime vraiment... ».

     

    Après ça, j'ai commencé à être plus attentive à François, et mon regard le suivait naturellement. Il a commencé à changer et n’était plus le François de l’école primaire qui ne faisait rien d’autre que faire l’andouille et se moquer de moi. Au bout d'un moment il devint plus grand que moi et, tout en se dévouant au football, devint progressivement beaucoup plus cool. Au fur et à mesure, j'ai remarqué qu'il y avait des filles des classes en-dessous qui le suivaient avec un air adorateur.

    Tout ça commençait à me déranger, et j'ai fait une nuit blanche complète pour écrire une lettre, pour m'excuser d'avoir été si aveugle, et lui demander de sortir avec moi. Le jour d'après, j'ai donné rendez-vous à François au bord de la plage, et je lui ai donné la lettre.

    J’ai attendu, et attendu, mais aucune réponse ne vint.

    Peu de temps après, François fut nommé capitaine de l’équipe de foot, et fut trop occupé.

    En troisième année, nous avons été séparés dans deux classes différentes, et nous nous sommes quittés sur cette espèce de non-dit un peu amer.

    Quand elle eut finit d'écouter mon histoire, Sophie dit : « Je vois...tu ne penses pas que c'est un peu bizarre de ne pas avoir de réponse après un an et demi ? » en me regardant avec sympathie.

    J'ai soupiré telle une héroïne de tragédie et ai dit : « Je me suis fait complètement jeter. ».

     Cependant, Émilie, regardant François qui chantait avec enthousiasme "Please Give Me Wings", l'hymne des footballeurs japonais, murmura : « Je ne crois pas...

    -Comment ça?! Ça fait un an et demi quand même !?" répondit immédiatement Sophie.

    -Dorémi semble penser qu'elle s'est fait complètement jeter, mais je pense que François, comme Dorémi, est timide quand il s'agit d'amour. Donc peut-être a-t-il juste été surpris ?

    -Hmm ?... Ouais, ça pourrait être ça.

    -Il a probablement beaucoup réfléchi à comment répondre, au point qu'il ne s'est même pas rendu compte que tant de temps avait passé...

    -Dans ce cas, je vais aller lui demander ! dit Sophie s'en allant voir François, mais j’attrapai son bras, paniquée.

    -A-Attends! Assez parlé de moi, qu’en est-il de Sophie ?

    -A propos de quoi ?

    -Arima-kun.

    -Quoi, Arima ? Je l'ai plaqué depuis un moment déjà.

    -TU L'AS PLAQUE ?!! Criais-je à l’unisson avec Émilie.

    -Qu-que s'est-il passé ?

    -Lors de notre première année de collège, on formait un duo comique assez marrant, on s'entendait très bien. Mais Anrima a continué à faire des blagues sur moi. ».

    Sophie leva le poing, en signe de colère non dissimulée. « En plus de ça, il arrêtait pas de raconter qu’on allait se marier ! Evidemment je me suis fâchée et je l’ai plaqué ! »

    -C'est-c'est-c'est ça ta raison... ? marmonna Émilie en la regardant, abasourdie.

    -Donc tu ne sors avec personne en ce moment, Sophie ?

    -L’amour n’est pas ma principale préoccupation pour l’instant » répondit Sophie en mimant l’action de courir.

     

    C’est vrai que Sophie a rejoint le club d'athlétisme au collège. Elle est allée au tournoi préfectoral d'Osaka et a remporté la course de 100 mètres, et elle a même obtenu la troisième place dans le tournoi national de relais. Sophie est douée pour tous les sports, mais on dirait qu'elle en a finalement trouvé un qu'elle aime vraiment.

     « Tu comptes continuer au lycée ?

    -Bien sûr! J'ai déjà rendu mon formulaire d'inscription au responsable sportif du lycée Misora.

    -Je vois... Hein ? Qu'est-ce que tu viens de dire ?!

    -J'ai dit que j'avais remis mon formulaire d'inscription au club.

    -Après cela ! ».

     C'est à ce moment qu'Émile commença à pouffer de rire, "Sophie, tu ne l'as pas encore dit à Dorémi ?

    -Ah ouais ! Dorémi, je reviens à Misora !

    -QUOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOIIII ?! ».

     A mon cri assourdissant, les yeux de tous mes camarades de classe se posèrent sur moi. Helena, que j’avais interrompue alors qu’elle chantait, me regarda: "Veux-tu s'il te plaît t'abstenir de gâcher mon magnifique chant?

    -D-désolée, désolée! »

     Après avoir baissé la tête et présenté mes excuses à Helena, j'ai attrapé les mains d'Émilie et de Sophie, et les ai emmenées à la réception, en dehors de la salle de karaoké.

     « Sophie,tu rentres vraiment à Misora ?

    -Ouaip !

    -Ouais ! » J’étreins Sophie avec joie.

     « En plus, tu vas aller avec Dorémi au lycée de Misora. Vous avez de la chance. » dit Émilie en nous regardant avec envie.

    -Mais pourquoi tu quittes Osaka ? Que s’est-il passé » Demandais-je en m'asseyant sur un sofa avec les deux autres. « Tu ne m’as rien dit quand on a parlé au téléphone »

    -On a décidé de ça un peu précipitamment. »

     Sophie nous raconta l'histoire entière. Apparemment, la maison de retraite où travaille la mère de Sophie va ouvrir un nouveau centre dans une ville voisine de Misora ce mois-ci, et sa mère a été assignée là-bas. Bien sûr, le père de Sophie a été réemployé dans la compagnie de taxis que le père d'Helena gère, et toute la famille est retournée à Misora ensemble. Grâce à ça, je vais pouvoir profiter de ma vie de lycéenne avec ma meilleure amie Sophie. Je ne pourrais pas être plus heureuse!

    Alors que je souriais encore béatement, Sophie interrogea Émilie sur sa relation avec Frédéric.

     « Eh bien, vous voyez... dit Émilie en soupirant profondément.

    -Ça ne va pas bien ?

    -Oh, ça va bien. Tout va bien ! »

    Répondis-je, étant toujours mise au courant un peu malgré moi de l’évolution de leur relation.

    -Ça va assez bien, mais il y a quelques petits problèmes dont Doremi n’est pas au courant.» Rétorqua Émilie, les sourcils froncés.

     A l'académie Karen où va Émilie, ils sont stricts sur les relations avec les garçons. Sortir seule avec un garçon est interdit. Donc même si Frédéric va souvent chez Émilie, quand c'est elle qui vient chez lui, la mère d'Émilie et la nounou viennent toujours en tant que chaperonnes.

     « Emilie est surprotégée, comme d’habitude » commenta Sophie.

    « Mais vous vous entendez si bien, c’est tout ce qui compte, non ? »

    -Non ! J’aimerais bien en rendez-vous en tête à tête quand même! » dit Émilie, en élevant un peu la voix.

     Sans perdre un instant, un sourire sournois se glissa sur le visage de Sophie.

    « Pourquoi voudriez-vous un rendez-vous seul à seul ? Ne me dis pas que tu comptes faire ça ? Ou alors ça ? »

    -Ç-ça... ? Ou ça ? »

    Le visage d’Emilie avait viré au rouge pivoine.

    -Pourquoi rougis-tu ?! Tu ne comptais pas aller au parc d’attraction ou au cinéma avec lui? Dis-je, feignant l’innocence.

    -Eh bien, c'est de ça dont je parlais voyons ! Tu pensais à quelque chose d'autre, Émilie ?

    -Euh, non, je veux dire, j'étais… ».

     

    En la regardant complétement paniquer, Sophie et moi éclatâmes de rires, en nous tenant les côtes tant on riait fort.

    « Mais... Dorémi, Sophie, arrêtez-ça! » Malgré sa colère, Emilie se joint à nos rires.

    « C'est un peu comme si nous étions de retour à l'école primaire ! » dis-je.

     

    Les deux autres acquiescèrent en souriant.

     

    TRADUCTION: BOBOSSE

    correction du 07/02/16


    22 commentaires
  • Enfin!!!!! :')

    J'ai enfin finie la traduction de la partie 3!!!

    Je suis vraiment désolée de vous avoir fait attendre aussi longtemps!!! 

    http://doremi-magical.eklablog.fr/chapitre-1-partie-3-a45924952

     

    Nouvelle du jour!

    Cosplay du jour

    cosplayeus: HAU

    Pays: Chine (Hong Kong)

    -Bobosse


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  • Cosplay du jour!

    pays: Japon

    -Bobosse


    2 commentaires
  • Finalement, après la clôture de l’après-réunion, nous avons pris une photo tous ensemble et avons décidé que notre prochaine réunion serait dans 5 ans, quand nous aurons tous la vingtaine. Nous nous sommes dit tous au revoir, et chacun pris une direction différente.

     Nous n'avions pas encore assez parlé ensemble, alors Émilie, Sophie et moi nous sommes dirigées vers ma maison. Nous avons continué à bavarder en marchant tout le long du chemin au le bord de la rivière. Le soleil couchant, se reflétant sur la surface de l'eau, teintait de vermillon nos visages.

    Depuis que nous avions quitté le karaoké, nous avions parlé de Loulou, avec qui nous avions toutes perdu contact. Sophie, tout comme moi et Émilie, lui avait parlé et lui avait envoyé des SMS régulièrement jusqu'à il y a environ 6 mois. Mais juste après le nouvel an, le contact a été brusquement coupé.

     « J'ai pensé qu’en vous retrouvant toutes les deux, j'aurai enfin une réponse mais...

    -On pensait aussi...

    -Si on pouvait se servir de la magie, on pourrait résoudre ce problème rapidement... murmura Émilie

    -Mais nous avons refusé de devenir des sorcières. On ne peut plus rien y faire.»

     Comme j'avais dit ça avec un air très sérieux, Émilie paniqua un peu et agita sa main en signe de déni.

     « Je plaisantais. C'était juste une blague.

    -Non, tu étais à moitié sérieuse à l'instant, non ?

    -Quoi ? »

     Émilie regarda Sophie, surprise.

     « Haha ! En fait je pensais la même chose !

    -Quoi, toi aussi Sophie ?

    -''Toi aussi Sophie''... donc tu pensais la même chose, Dorémi? » Demanda Émilie, tout en repoussant ses lunettes sur son nez.

     ''Ding-ding-ding''

     C'était bien vrai... La magie, c’est vraiment pratique.

    Après avoir traversé le pont et  avoir gravit une légère pente, je sentis soudainement une brise fraîche, et trois graines de pissenlit traversèrent notre champ de vision. Je n'étais pas sûre de savoir pourquoi, mais mon cœur commençait à s'emballer...

     « Des pissenlits ? » ai-je murmuré, en regardant les trois graines devant mes yeux. Celles-ci flottaient lentement vers la pente de l'autre côté de la colline.

     « Que ?! Pas possible !! Ai-je crié sans réfléchir

    -Qu'est-ce qui ne va pas Dorémi ? Demanda Émilie derrière moi

    -Toutes les deux, regardez ça !

    -Quoi ? C'est... ».

     Elles regardèrent l'endroit que je leur indiquais. A cet emplacement se dressait le MAHO-Do, exactement comme il y a 7 ans, quand j'ai rencontré Maggie Grigri.

    Chapitre 1 partie 4

    « Ahhhhhhh !! Impossible !! »

    Cette fois, ce fut Sophie qui cria. Il est vrai qu’autrefois sur cette parcelle de terrain se tenait le MAHO-Do, mais quand Maggie Grigri et les autres sont retournées dans le monde des sorcières, le bâtiment avait été démoli et ce lieu était devenu un terrain vague.

     « Est-ce qu'on est en train de rêver ? ».

    Demandai-je, et Sophie se pinça la joue.

     « Aïe ! Non, ce n'est pas un rêve !

    -Qu'est-ce qu'il se passe ?

    -On s’en fiche! Allons-y! ».

    Nous nous précipitâmes, traversant le pont, descendant la colline en courant, et nous arrivâmes devant le MAHO-Do. Sur l’enseigne était inscrit : « Boutique Magique Maggie Grigri ».

     « Cette enseigne et ce bâtiment, c'est le MAHO-Do d'il y a sept ans, pas vrai ? ». Ai-je demandé alors qu’Émilie et Sophie hochaient la tête sans dire un mot.

     Et soudainement... La porte d'entrée du MAHO-Do s'ouvrit avec un grincement, et une personne familière en sorti.

    Chapitre 1 partie 4

     

    C’était Maggie Grigri. En chair et en os.

     

     

     

    TRADUCTION: Bobosse

    correction du 07/02/16


    18 commentaires
  • La fin du chapitre 1 a été traduite~héhéCosplay du Jour!

    Lala


    bonus: Qui est-ce?

    Cosplay du Jour!

    -Bobosse


    8 commentaires