• Fiction(s) de Bobosse

    Bonjour tout le monde!

    Ici, je vais vous présenter une fiction que j'ai écrie: Keep Changing Symphony


    L'histoire tourne autour de Doremi, 16 ans, qui vient de se faire refuser au concours d'entrée au lycée de Misora. Elle prend alors la décision de changer...Pour le meilleur ou pour le pire?

     

    Fiction de Bobosse

     

  • J’étais allongée sur mon lit, exténuée, fatiguée, énervée, triste à pleurer.

    Je pensais.

    Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ? Qu’est-ce que je vais devenir ?

    Mon cœur se serre.

    Au secours…

    J’ai échoué. Je suis un échec sur patte. Fallait bien que ça coince un jour : je suis toujours passé de justesse partout : à la classe supérieure, aux examens, aux examens de magie…de magie ? C’est ça qu’il me faudrait maintenant ! Un peu petit peu de magie…

    Non ça ne changerait rien. Ce qu’il faut changer, c’est moi. C’est moi l’erreur.

    J’ai échoué à l’examen d’entrée du lycée. Du lycée préfectoral de Misora. Un lycée publique. La honte quoi.

    J’avais tout prévu pourtant : j’allais retrouvée Sophie, Emilie et Loulou. On allait être ensemble à nouveau après avoir été séparée pendant 3 longues années de collège.

    En fait, ce qui fait le plus mal, ce n’était pas d’échouer. C’est d’être la seule de tout le groupe à avoir échoué. Ça a toujours été comme ça : Doremi la maladroite, Doremi la maladresse, Doremi la pas douée…à côté de Sophie la jolie sportive, Emilie l’élégante surdouée, Loulou la parfaite petite star…

    Je tousse. Je suis noyée dans mes larmes.

    Tout doit changer…

    Alors je me lève brusquement. Je me plante devant mon miroir. Je contemple mes vêtements de petite fille, toujours la même doudoune violette, le même tee-shirt rose, le même short blanc. Ça me rend malade. Mes cheveux aussi. Mes deux chignons bizarre, bancales… Mon reflet me dégoute.

    C’est pour ça que ça ne marche pas. Je suis la seule à ne pas avoir changée : les autres ont grandi, mûri, elles portent des mini-jupes et des talons, se maquillent…même Emilie l’ancienne petite fille sage… Et moi je suis là, l’authentique tâche sur le tableau, la ratée…

    Je déglutis et attrape une paire de ciseaux sur le bureau. Je défais mes deux « boules », espèces d’excroissances sur mon crâne et coupe. Tout.

    Je contemple à nouveau l’image que renvoie le miroir. Je manque de refondre en sanglot. Mon dieu…C’est encore pire qu’avant. Je me mors la lèvre et soupire.

    Ça va aller.

    Ça va aller.

     

    Je regarde l’heure. 16h30. J’ai le temps, avant que ma famille ne revienne, d’aller chez le coiffeur et de faire quelques achats. Pour changer. Changer une bonne fois pour toute.


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  • Je suis d’abord passée chez le coiffeur, qui m’a fait une magnifique coupe à la garçonne. Parfait, ça me vieillissait un peu.

    Prochaine étape : vêtements. J’arpentais mes boutiques habituelles sans rien trouver. Jusqu'à ce que je rencontre une enseigne clignotante, un peu tapageuse, nommée Cindy Candy. Le genre de boutique pour adolescente que ma mère m’interdisait formellement de fréquenter. Je m’apprêtais à faire demi-tour quand je me souviens soudainement que, mince, j’avais 16 ans et qu’il était peut-être temps de changer les vieilles habitudes et de désobéir un peu.

     J’entre donc dans la boutique à l’ambiance feutrée. Une musique de Hip-hop coréen retentissait en fond sonore. Aucune autre cliente à l’horizon. La lumière était apportée par des néons d’usine un peu pâles, aucune fenêtre. Ce lieu un peu sombre faisait retentir en moi quelque chose.

    De la mélancolie…

    Ma première rencontre avec Maggie grigri s’était faîte dans un lieu semblable. Bon, la musique, le parfum d’ambiance et les vendeuses en petites tenues en moins. En parlant des vendeuses, elles me fixaient toutes sans vouloir venir à ma rencontre. Un peu bizarre non ? Je pris mon courage à deux mains. Et en bégayant un peu, osai enfin formuler ma requête :

    « J-je veux changer. T-tout. Mes vêtements. »


    Une vendeuse s’avança. Elle était visiblement d’origine occidentale. Américaine ou européenne. Blonde aux yeux verts et très grande, mais aussi très jeune.

    Comme Mindy…

    Seconde vague de nostalgie. Ça faisait si longtemps que je ne l’avais pas vue… Je me ressaisie rapidement. Sans m’adresser un mot, la vendeuse me tendit une petite pile de vêtement sombre. Je les pris délicatement et elle m’indiqua la caisse. Je la regardai d’un air incrédule.

    « J-je n’essaye pas avant ? »

    Elle me scanna de haut en bas. Et lâcha :

    « Vous voulez changez, non ? Alors soyez un peu intrépide ! »

    Je payai donc la somme astronomique de 21972 yens sans avoir la moindre idée de ce que je venais d’acheter. Quelle boutique étrange…

     

    Une fois chez moi je déballai mes fameuses acquisitions. Il s’agissait en fait d’un petit débardeur noir avec un liseré doré au niveau de l’encolure en V. Je rougis un petit peu en voyant l’étendue du décolleté et fixai mes seins avec un peu d’inquiétude…Je continuai mon déballage et trouvai également un mini-short gris à lacets sur les côté. Très, hum…sexy … Je découvris aussi des collants adorables avec des petits nœuds gris en haut de chaque cuisse ainsi qu’une paire de chaussure grise avec un petit talon doré. Et enfin, je trouvai une veste en cuir grise, de style américain, qui donnait un petit air rebelle à la tenue.

    J’étais assez étonnée mais plutôt contente du contenu du paquet. Pour du changement, ça allait être du changement ! J’eu un petit sourire en coin.

     

    Tenez-vous bien, ça va bouger, la nouvelle Doremi est en marche!


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  • Halloween…

    Etes-vous prets a rentrer dans la danse macabre des sorcières ?

    HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAARGH*KOFKOF* aaaAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

    C’était un 31 octobre…particulier…Il faisait anormalement froid sur la petite ville de Misora…et un épais brouillard, un véritable rideau blanchâtre et macabre avait pris possession des rues…

    Mais cela n’arrête pas une petite troupe de filles en quête de bonbons et autres friandises! Ainsi, Doremi, Emilie, Sophie, Loulou et Mindy sillonnaient les rues, d’humeur guillerette, vêtues de divers accoutrements plus ou moins terrifiants...Mindy, avait revêtu une tenue d’infirmière-zombie du meilleur goût, Loulou une adorable tenue de petite démone, Sophie, une momie de papier-toilette de la meilleure facture, Emilie, une grosse citrouille -ce qui avait provoqué l’hilarité de ces petites camarades- et Doremi avait choisi une tenue de sorcière noire avec des petites araignées en plastiques sur un chapeau pointu. A chaque porte elles s’arrêtaient, sonnaient et prononçaient la célèbre phrase : « Trick or Treat ? ».

    Il était bientôt 22 heures, et elles s’amusaient comme des poux sur la tête d’un bambin. La nuit était déjà tombée, et le brouillard s’intensifiait…Il commençait à faire vraiment froid, alors qu’elles arrivaient dans un pâté de maison qui leur était encore inconnue. C’était plein de vieux bâtiments, de style européen, qui sentaient l’humidité et la décrépitude. Emilie, comme à son habitude, tremblait un peu à l’idée de rentrer de cette zone pavillonnaire qui lui était inconnue. Mais elle se laissait emportée par l’excitation des autres filles, toutes ravies de se faire un peu peur.

    « Alors, par où on commence ? » Demanda Loulou, tout en se frottant les mains.

    « Par-là ! » répondit Sophie

    « Euh…tu es sûre ? » Questionna Emilie, un peu inquiète.

    Car la rue qu’avait montrée Sophie ne possédait pas de réverbères, et semblait quelque peu…sinistre ? Le brouillard les empêchait maintenant de voir à plus de 50 mètres, et l’obscurité ambiante leur permettait à peine de distinguer les visages des unes et des autres.

    « Oh, allons Emilie, ne me dit pas que t’as peur du noir ? On est plus des enfants ! » Rétorqua Doremi, du haut de ses 11 ans (et demi !).

    « N-non, bien sûr ! »

    « Alors où est le problème ? Let’s go ! » Dit Mindy en souriant.

    Elles s’aventurèrent donc tous ensembles dans cette rue sombre…Au bout d’une centaine de mètre, elles se rendirent compte que quelque chose n’allait pas, à cet endroit.

    « Vous avez remarqué ? Les maisons…aucune n’est allumée à l’intérieur…comme si c’était vide… » Dit Loulou.

    « S-si il n’y a personne, ça ne sert à rien de sonner ! O-on ferait mieux de rentrer, non ?» demanda Emilie d’une voix tremblotante.

    « Non ! On va jusqu’au bout ! » S’écria un peu trop fort Sophie et un sinistre écho retentit dans toute la rue.

    Toutes se turent et tendirent l’oreille. S’il y avait quelqu’un, elles l’entendraient, vu comment la rue résonnait !

    « AH ! » cria soudain Doremi, faisant sursauter tout le monde, « Où ?! Où est Mindy ?! »

    Elles se retournèrent dans toutes les directions, l’appelèrent, mais rien n’y fit. Mindy demeurait introuvable…

    « BAM ! »

    Un bruit retentit dans la nuit. Une porte qui claque. La maison derrière elles.

    « Mindy ? » se hasarda Doremi, tremblant de tous ses membres.

    « Oh, elle doit surement nous faire une blague, et elle s’est cachée dans cette maison ! » déduit Loulou.

    « Allons-voir ! » dit Sophie, ne provoquant pas l’unanimité dans le petit groupe.

    « Tu es sûre de toi ? » Demanda Emilie, terrifiée à l’idée d’entrer dans cette sombre demeure.

    Mais Sophie était déjà partie, et commençait à ouvrir la porte d’entrée. Ne voulant pas la perde, Doremi et Emilie furent obligée de la suivre.

    La maison en question était une vieille demeure de style anglaise, des années 1800, poussiéreuse et visiblement inhabitée depuis quelques années. Elles entrèrent d’abord dans le salon. Une pièce dont tous les meubles avaient été retournés et où régnait une odeur rance.

    « À ton avis, où s’est cachée Mindy ? » demanda Emilie à Loulou, avant de pousser un cri à glacer le sang.

    Ce n’était pas à Loulou qu’elle avait parlé, mais à une tête à coiffer assez glauque, dont le rouge à lèvre avait coulé le long de la bouche. Aussitôt, Sophie et Doremi se mirent à chercher Loulou du regard, alors qu’Emilie, à terre, tentait de reprendre son souffle.

    Loulou. Avait. Disparue. Aussi. Une vague d’effroi parcourue les « survivantes ». Que se passait-il ? Où étaient-elles ? Que vont-elles devenir ? BADABADAM….


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