• Chapitre 2 partie 5

    « Hi hi, oh Sophie ! Je suis sure que tu exagères, non ? Ton prof m’a l’air beaucoup trop excentrique !

    —Non non, c’est vrai. N’est-ce pas, Doremi ?

    —Ouaip. Tout ce qu’elle a raconté est vrai. »

    Durant l’après-midi suivant la cérémonie de rentrée, Emilie, Sophie et moi nous rencontrâmes devant la fontaine du parc de Misora, avant de nous diriger vers la maison de Loulou dans le centre-ville. Nous étions toutes inquiètes pour Loulou, depuis qu’elle avait coupé contact avec nous, et pensions que peut être nous trouverions quelques indices si nous allions chez elle.

    Sur le chemin vers la maison de Loulou, Sophie et moi racontâmes tout à Emilie concernant M. Yamaki et nos camarades de classe.  Emilie écouta avec attention quand nous lui parlions de nos camarades de classes, mais quand on raconta l’histoire avec M. Yamaki, elle sembla surprise et amusée.

    « Il m’est impossible de croire un professeur qui est un fan des Giants ! » dit Sophie, serrant les poings de toutes ses forces, et Emilie rigola.

    « Je ne pense pas que cela importe vraiment…Dorémi, que penses-tu de ce professeur ? demanda-t-elle.

    —Je…ne sais pas encore. Il est complètement différent de Mlle Kiki et de mes professeurs du collège, et il n’est même pas humain. 

    —il n’est pas humain ? 

    —C’est un caméléon !  répondit Sophie.

    — Oh ! »

    Emilie éclata de rire si fort que les larmes lui montèrent aux yeux, et que Sophie dû lui couvrir la bouche précipitamment.

    « Emilie, tu ne rigoles pas pour les mêmes choses que nous » dit-elle dubitativement, un peu gênée par les regards lancés par les passants.

     Quand Emilie s’arrêta finalement de rire, elle soupira « Oh, j’ai cru que j’allais avoir des crampes d’estomac. Ouf… »

     

    Pendant que nous parlions, nous arrivâmes devant la maison de Loulou.

    La porte d’entrée était fermée avec de solides chaînes et un cadenas. Les plantes en pots disposées sur les marches menant à la porte avaient toutes desséchées, et les arbres n’avaient pas été taillés depuis longtemps.

    « Personne n’a l’air d’habiter ici » murmura Sophie.

    Emilie dit ensuite « Vous deux, regardez ça, » en pointant la boîte aux lettres.

    Des lettres débordaient de la porte de la boîte aux lettres.

    « Aw, il y a les cartes postales que j’ai envoyées, » dit Sophie

    « Et mes lettres » ajouta Emilie

    « Les miennes sont aussi ici…J’imagine que Loulou ne les as jamais reçues… »

    Toutes les trois avions été inquiètes de ne pas pouvoir avoir de réponse de Loulou par téléphone ou sms, donc nous avions envoyé des lettres et des cartes postales. On sait maintenant pourquoi elle ne nous répondait pas.

    Qu’est ce qui a bien pu arriver à Loulou ?

    Nous soupirâmes toutes, ramassâmes les lettres et les rentrèrent dans la boîte aux lettres une par une de sorte que ça ne déborde pas.

    « Je crois qu’il n’y a aucun indice. Maintenant quoi ? » Demandai-je aux deux autres, quand j’entendis une voix derrière moi.

    « Connaissez-vous Loulou Segawa les filles ? »

    Je me suis retournée pour voir un homme grisonnant d’à peu près 40 ans s’approchant de nous, accompagné par un homme plus jeune avec une caméra pendant à son cou. 

    « ... »

    Comme on ne disait rien et qu’on avait un air méfiant, l’homme d’environ 40 ans dit : « Oh, je ne suis personne de suspect » et nous tendit une carte de visite.

    C’était un journaliste pour l’un de ces magazines pour femme que l’on voit tout le temps dans les salons de coiffure.

    Le journaliste s’approcha avant même que nous ayons pu prendre sa carte, et dit « Vous semblez être du même âge que Loulou Segawa. Êtes-vous camarades de classes ? »

    Au moment où j’allais hocher la tête, Emilie et Sophie me frappèrent de leurs poings.

    « Non, nous ne le sommes pas ! »

    « Nan, nous sommes juste des fans de Loulou ! »

    « Eh ?! Qu-qu’est ce que vous dites toutes les deux- uunf ! » Elles plaquèrent leurs mains sur ma bouche précipitamment et saluèrent les journalistes.

    « Veuillez nous excusez ! »

    Elles s’enfuirent d’ici à une vitesse folle, tout en m’emportant avec elles.

    Les journalistes nous poursuivirent sur à peu près 10 mètre, mais abandonnèrent vite.

    Nous nous arrêtâmes une fois arrivées à l’aire de jeu pas très loin de chez Loulou.

    Emilie regarda aux alentours tout en reprenant son souffle. « Hah, hah …il ne semble pas qu’ils nous aient suivies. »

    Sophie de l’équipe d’athlétisme, n’était pas à bout de souffle du tout. « Ça devrait être bon, nous sommes assez loin. »

    J’étais agenouillée par terre, essayant de reprendre mon souffle avec difficulté. « Ha…fiouuu…D-dites donc vous deux, qu’est ce qui se passe ici ?! »

    « Le magazine pour qui travaillent ces personnes a écrit un très mauvais article sur Loulou  récemment. Je ne leur pardonnerais pas ! » Emilie, qui d’ordinaire est si douce, laissa éclater sa colère.

    « J’ai lu cet article dans un salon de beauté aussi. Ça m’a tellement énervée que j’ai jeté le magazine au travers de la pièce ! 

    —C’était si mauvais que ça ? 

    —C’était pire que juste mauvais. Ils ont dit qu’elle avait été éjectée du monde du spectacle car elle était trop prétentieuse pour une enfant-star. 

    —Ils ne connaissent pas Loulou du tout, mais ils se permettent d’écrire des trucs comme ça ! 

    —Ahh, ce n’est pas ce qu’on appelle des, um…colom…non… 

    —Tu veux dire calomnies ? 

    —Ouais, ça ! 

    —Dorémi, tu devrais éviter d’essayer de dire des mots trop compliqué.

    —Haha…désolée… Dis-je embarrassée, en baissant la tête.

    —Ces personnes devaient vouloir tirer quelque chose de nous afin d’écrire un autre mauvais article sur Loulou. 

    —Je vois. C’est donc pour cela que nous nous sommes enfuies. Dis-je, faisant finalement le lien.

    —Que faites-vous toutes ici ? demanda Clara, qui  venait de la direction contraire.

    —Oh, Clara. Nous sommes allés voir la maison de Loulou, mais nous nous sommes faits acculées par des journalistes suspects et nous nous sommes enfuies. » Expliquai-je, et Clara hocha la tête avec ferveur alors qu’elle prenait note de l’information.

    « Ah, Je les ai vu rôder autour aussi. Celui avec le jeune cameraman, n’est-ce pas ? Ils m’ont demandé plein de choses aussi. 

    —Quoi, tu étais au courant ? 

    —Ha ha ha ! qui pensez-vous que je sois ? dit Clara alors que ses lunettes brillaient, puis elle ajouta : Enfin bon, il semblerait que la maison de Loulou soit à vendre.

    —Quoi, vraiment ?! 

    —La voisine nous a dit que des agents immobiliers sont venu regarder la maison, donc… 

    —Quoi, c’est juste une rumeur … ?  Sophie soupira.

    —Ne nous fait pas peur comme ça, Clara ! » Dis-je, soupirant de soulagement en même temps que Sophie.

    Emilie, cependant, fixa Clara.

    « Clara, ne parle pas aux personnes du magazine. Ces personnes  vont en rajouter et exagérer juste pour rire. 

    —B-bien sûr… » Intimidée par le regard d’Emilie, Clara hocha la tête, puis partie.

    On peut vraiment compter sur Emilie dans ces moments-là. Elle a une forte volonté, si bien que si elle croit avoir raison, elle n’abandonnera pas, peu importe ce qu’il advient.

    Après avoir quitté Clara, nous discutâmes de ce que nous allions faire par la suite, dans notre recherche pour retrouver Loulou.

    Nous appelâmes le MAHO-Do avec nos portables ; pensant demander  à Maggie Grigri de chercher Loulou pour nous avec la magie, mais nous n’avons reçu aucune réponse. Le magasin est fermé aujourd’hui, donc Lala et Maggie Grigri ont dû aller aux sources d’eau chaudes ou dans un salon de beauté quelconque.

    Ensuite, nous pensâmes à aller enquêter du côté de l’appartement de Loulou à Tokyo, mais nous n’avions pas l’adresse et avons donc abandonné l’idée.

    « Alors, dans ce cas, pourquoi ne pas essayer de demander à la compagnie de train où travaille son père ? Suggéra Emilie.

    —C’est vrai, son père est conducteur de train de nuit express entre Tokyo et Sapporo, non ? 

    —Le siège de la compagnie était à Tokyo, n’est-ce pas ?

    —En tous cas, on devrait aller voir !

    —Ouais, allons-y ! »

     

     

     Après une heure de trajet environ, nous arrivâmes au siège de la compagnie.

    Après avoir expliqué la situation au bureau d’accueil, la réceptionniste  contacta un département appelé « département des membres d’équipage et des conducteurs », et nous pûmes rencontrer un homme qui avait été collègue du père de Loulou.

    « Je suis désolé de vous dire ça alors que vous venez de si loin, mais M. Segawa a été transféré dans la branche de Sapporo aux alentours de fin Janvier. »

    L’homme, plutôt sympathique et nommé M. Ogawa, nous répondit en s’excusant.

    « Sapporo ?! » Nous étions sans voix.

    Sapporo c’est beaucoup trop loin !

    Si nous étions de retour à l’époque où nous étions apprenties sorcières, nous pourrions faire facilement le voyage sur nos balais magiques, ou en utilisant le cercle magique à trois…

    En tous les cas, nous voulions reprendre contact avec Loulou, peu importe ce qu’il adviendrait, je demandai donc :

     « Umm…Pourriez-vous nous dire où il habite à Sapporo ? »

    —Si vous pouviez aussi nous donner son numéro de téléphone, ce serait vraiment apprécié… 

    —Je suis désolé, mais c’est contre le règlement de divulguer ce genre d’informations personnelles. »  Dit M. Ogawa,  semblant encore plus désolé.

    Nous n’avions d’autre choix que partir.

    Alors que nous allions nous en aller, M. Ogawa dit, le dos tourné : « Je suis en train de me parler à moi-même, mais M. Segawa a dit que Loulou allait bien. »

    « !....Merci beaucoup ! »

    Après nous être longtemps inclinées avec gratitude pour la gentillesse de M. Ogawa, nous avons quitté la compagnie. 

     

     

    Alors que nous traversions un pont pour piétons près de la gare la plus proche, le soleil commençait juste à disparaître derrière l’horizon à l’ouest.

    Il paraissait étrangement plus impressionnant ici qu’à Misora.

    Nous le regardâmes toutes les trois silencieusement depuis le haut du pont pédestre, jusqu’à ce que le soleil disparaisse complètement du ciel.

    « Au final, on ne sait toujours pas où est Loulou… » Dit Sophie avec un soupir en se penchant en arrière, agrippée à la rambarde du pont.

    « Il n’y a pas de raison d’être triste. Nous devrions être contentes d’avoir appris que Loulou allait bien à Sapporo. Dit Emilie, un doux sourire ornant son visage.

    —Emilie a raison. Nous devrions donner le meilleur de nous-même en travaillant au MAHO-Do, et économiser notre paye pour aller voir Loulou ! 

    —Ouais, j’aime cette idée ! 

    —Je suis d’accord ! 

    —Ok ! Hokkaido est au Nord, donc…par-là, n’est-ce pas ? Loulou ! On va venir te voir, alors attend-nous ! » Criai-je, faisant face au ciel nordique.

    « Doremi, c’est le sud. 

    —L’ouest est par là, tu dois donc faire face dans ce sens pour aller vers le nord. »

    —C’est pas vraiiii ! »

     

    Et dans l’instant qui suivit, nous éclatâmes toutes de rire.

     

     

     

    TRADUCTION: Bobosse

    Correction du 26/02/16 par Bobosse


  • Commentaires

    1
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 14:31

    J'ai adoré ! *O* Contente d'avoir lu la suite, j'ai l'impression de retomber en enfance :3

    Je me demande comment notre trio va retrouver Onpu, vivement de le savoir >w<

    Bon courage pour traduire la suite ! ^o^

    2
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 14:33

    Oh, c'est l'impression que ça me fait aussi, tant de nostalgie :') 
    Merci beaucoup d'avoir pris le temps de laisser un commentaire!

    -Bobosse

    3
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 17:54

    C'est normal, une traduction c'est long et ça fait toujours plaisir de lire ce genre de commentaire ^_^

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    4
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 17:57

    ^_^ merci beaucoup en tout cas!

    5
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 18:26

    Je t'en prie (^o^)

    6
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 08:13

    Oh *^^* c'est super ! tellement de suspense !! *^* vivement la suite !!!

    7
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 10:21

    ^^ Merci d'avoir pris le temps de commenter, et à bientôt pour la suite ;)

    8
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 11:19

    génial merci :)

    9
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 12:14

    Haaaaaan, tout cela, ca fait si longtemps *o*
    Je continue de suivre cette belle aventure, encore et toujours, car les souvenirs d'enfance sont les plus beaux ! <3
    Hâte d'avoir la suite *-* Et il n'y aura pas de suite à l'anime, non ? :/

    10
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 13:29

    Il y a peu de chances ... La suite à uniquement été créée en manga :/

    11
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 14:01

    Une suite pour l'anime n'est pas encore prévu, cependant, des CD audio sont disponible, créé avec les acteurs vocaux de l'anime! (bon, en japonais seulement). Rien ne nous empêche d’espérer! ;)

    12
    dodo 31
    Lundi 7 Juillet 2014 à 16:43

    MERCI  je vai pourvoir lire la suite ,car je suis nul en anglais.encore MERCI.

    13
    Greci
    Vendredi 23 Janvier 2015 à 01:47

    Moi je lis :D, encore et toujours merci ^^

    14
    juju
    Dimanche 26 Avril 2015 à 20:51

    merci de faire la suite j'adore magical dorémi et j'espere que tu pourras tout traduire ^^


     

    15
    Doremi69
    Mercredi 24 Juin 2015 à 12:36
    Depuis petite j'adore domage que tu peu pas faire des livre manga traduction français mais sur internet c super ta vraiment bcp de courage je c pa volant tu fait pour traduire mais bonne chance et bon courage
    16
    Brann
    Vendredi 15 Janvier 2016 à 22:01

    Petit bonsoir et un arrêt partie comm'z pour dire un énorme merci a votre petite équipe qui tiens ce blog et a la personne qui a pris la peine de traduire tout ça, j'étais tellement fan de cet anime quand il passait dans midi les zouzous, et tellement déprimée de ne plus pouvoir le regarder tous les jours et rater tant d'épisodes... Avant de chercher a pouvoir me regarder toute la série et les OAV je prends un grand plaisir et un grand retour en enfance a lire cet "oav" ^^ Merci beaucoup ! beaucoup de courage vraiment !

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